Ubisoft une affaire de famille
Aujourd’hui je serai un peu chauvin, et ferai la promotion d’un des cadors de l’industrie mondiale du jeu vidéo, la société française Ubisoft. Certes, cette entreprise n’a de nos jours plus que ses origines plantées dans notre terroir et constitue indéniablement une multinationale regroupant une multitude de studios de développement disséminés sur le globe et s’affairant sur tous les fronts géographiques. Qu’importe, se renseigner sur l’un des acteurs indispensables à sa passion n’a jamais rendu plus idiot, et je vous propose de découvrir en bref et en douceur le grand Ubisoft. (Et oui je suis un fanboy que voulez vous !)
C’est en 1984 que Yves Guillemot, diplômé d’une école de commerce, décide de fonder la société Guillemot Informatique avec ses quatre frères Claude, Michel, Gérard et Christian. Viendront ensuite, Guillemot Corporation, Ubisoft, Ludiwap, Guillemot Ventures puis plus tard Longtail Studios et Advanced Mobile Applications.
Pour vous donnez une idée plus précise, voici les PDG des divers sociétés de la fratrie :
- Claude est le PDG de Guillemot Corporation
- Michel est le PDG de Gameloft
- Yves est le PDG d’Ubisoft
- Christian est le PDG de AMA (Advanced Mobile Applications)
- Gérard est le PDG de Longtail Studio.
En 1986 Ubisoft est donc créée, et la même année Zombi (premier jeux d’Ubisoft) sort. Le succès commercial de ce jeu novateur pour l’époque permet une croissance rapide d’Ubisoft, et de sortir plusieurs jeux par an dans les années 1980. Son chiffre d’affaires en 1989 est de 10 millions de dollars. Les premières filiales de distribution du groupe s’ouvrent en 1991 au Royaume-Uni, en Allemagne et aux États-Unis (pays représentant, en 2014, plus de 40 % de son chiffre d’affaires).
1995 l’entreprise l’entreprise prend son décollage et décroche la lune. Avec ses premiers moyens de création d’envergure basés en France et en Roumanie, la firme commence à produire ses premières licences. Ubisoft sort Rayman, le personnage de plate-forme sans bras ni jambe qui conquiert le monde et apporte une énorme quantité d’argent aux Français : ils écouleront plus de 20 millions de galettes pour la série sur la surface du globe. Il s’agit du premier succès colossal d’une licence propre à Ubisoft et développé par l’un de ses studios internes, à un tel point que Rayman reste encore la mascotte par excellence de l’éditeur. Le personnage est issu du cerveau fertile de Michel Ancel à qui l’on devra par la suite Beyond Good and Evil ou une participation à l’adaptation de King Kong. Néanmoins, le créateur monégasque se concentrera surtout tout au long de sa carrière sur le développement des aventures de son héros fétiche et, plus récemment, sur les Lapins Crétins qui en dérivent directement.Simultanément, Ubi étend son emprise sur le Japon et l’Australie. La société est cotée en bourse à partir de 1996.
De 1997 à 2000: Ce laps de temps correspond à l’ouverture de nombreux studios de développement interne et à l’augmentation des ramifications de distributions en un temps très court. L’éditeur privilégie dans un premier temps le développement des activités internes et donne le jour à Ubisoft Shangaï, Ubisoft Montréal, Ubisoft Quebec, Ubisoft Barcelone, Ubisoft Milan, Ubisoft Casablanca, ainsi qu’Ubisoft Montpellier et Ubisoft Annecy en France.
Pourtant, ces bonnes nouvelles ne sont pas en totalité responsables de la bonne santé actuelle de l’éditeur et de la qualité des titres présents dans son catalogue. Ubisoft acquiert à partir de l’an 2000 quelques entreprises comme Redstorm Entertainment, Blue Byte Software et Game Studio. Si ces entreprises ne vous disent rien dans l’immédiat, sachez qu’ils étaient propriétaires de licences prestigieuses comme The Settlers, Myst, Prince of Persia ou les production Tom Clancy… Pour étrenner ces excellentes nouvelles, Ubi.com, le portail de jeu en ligne est lancé sur le Web.
De 2002 à 2004, Ubisoft sort quelques grosses licences et gagne véritablement la reconnaissances de ses pairs et remportent un nombre conséquent de récompenses pour ces créations. En l’espace de deux ans sont mis sur le marché Prince of Persia : les Sables du Temps, Beyond Good and Evil, Tom Clancy’s Splinter Cell, Far Cry et Rainbow Six 3. Des titres qui seront tous vendus à plus d’un million d’exemplaires. Le réseau de distribution s’étend à la Corée du Sud, en Finlande, au Canada et en Suisse. Studio Tiwak est intégré et la société change de logo…
Aujourd’hui l’entreprise compte 29 studios internes disséminés sur 19 pays et représente dans cette prestation la seconde entreprise mondiale.
Elle se place comme troisième éditeur indépendant et a acquis quelques licences du 7ème Art comme King Kong de Peter Jackson ou les productions Lucas Arts. En 2006, Ubi fête son 20ème anniversaire et prend place très rapidement sur les consoles nouvelles générations, avec notamment Ghost Recon Advanced Warfighter. Ouverture de studio en Bulgarie, Chine, Inde, Ukraine et Singapour, ajout de filiale de distribution au Mexique et en Pologne. Assassin’s Creed, en 2007, signe le record de vitesse en terme de vente et symbolise le renouveau artistique de l’éditeur.
Notons enfin que 2009 est l’année d’un nouveau partenariat pour la firme française avec le Canada qui y installe un studio supplémentaire à Toronto. Une infrastructure qui devrait générer près de 800 emplois à terme. Multidisciplinaire, Ubisoft se lance également sur le créneau de l’édition et de la création de bande-dessinée. Un moyen comme un autre (que le cinéma) de continuer à diffuser leurs licences et à contenter les fans…
Enfin, je terminerai par cette petite conclusion qui pour moi est je pense très importante et valable pour la plupart des Studios de jeux vidéos: il y a eu des controverses certains jeux étant bogués d’autres non. A savoir qu’il y aura toujours des problèmes dans les jeux vidéos que ce soit des soucis d’optimisation des lags en jeux etc… Alors pourquoi crier au loup ???
Sur ce, comme d’habitude, j’espère que l’article vous a plu, n’hésitez pas à commenter et partager !
A bientôt ! Kénavo !
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